Donc ce we après braderie et autre brocante, le soir nous avons quitté notre charmant village…

Vite la mer ! Tard dans la nuit, arrivĂ©e a bord juste pour le plaisir de dormir Ă  bord.

Lundi matin beau soleil. Nous décidons de sortir pour nettoyer en dessous en plongée.

Dehors un petit peu de vent.

Pas beaucoup mais Sir Perkins ronronne. Après un moment nous coupons et nous envoyons tout.

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Au loin quelques bateaux.

Mon coĂ©quipier/gouvernement scrute l’horizon avec les jumelles. • « Cath est dans le coin. • Comment tu sais cela ? • Elle m’a envoyĂ© un message. • Ah !

Donc quand les femmes décident….

Nous voilĂ  donc Ă  tirer des bords pour se rapprocher de tous les bateaux et dans le but de les identifier. • Non, trop vieux, pas celui-lĂ  ! • Celui-lĂ  porte un drapeau hollandais. • Celui-lĂ  ce n’est pas un Bavaria ! • Ce pourrait bien ĂŞtre celui-lĂ  !!!

Tant mieux ! Moi j’en ai un peu raz le bol de courrir après tout ce qui flotte…

Effectivement nous voyons débouler sur nous un beau bateau flambant neuf.

C’est là que je découvre que Cath n’est pas toute seule. Ben oui,

elle a un homme !

C’est elle qui barre et lui qui exécute les manœuvres. On se croise et recroise et sans s’être concerté on shoot le bateau de l’autre avec nos appareils photos.

C’est bien le seul moyen d’avoir des photos de son propre bateau.

Il y a un petit 15 à 20nd de vent ce qui pour Gavroche est vraiment trop peu, les virements de bord s’enchaînent et nous manquons de pratiques sur ce bateau.

Mon skipper me laisse un peu la barre. Moi j’essaye de suivre lĂ  bas Bensai qui nous humilie littĂ©ralement. Peu importe, ce n’est pas une rĂ©gate et en plus notre « camion Â» n’est pas fait pour cela.

Je suis avec les soleil de face, je pense qu’il va vraiment falloir que je nettoie mes lunettes de soleil emplies de sel.

• Tu es malade ou quoi ? • Quoi ? qu’est que j’ai fais ? • Tu veux monter sur la digue ou quoi ?

Une petite voix intérieure me dit qu’il devait y avoir un problème quelque part…

La virgule !!!!

Là devant moi le sondeur…

Avec lunettes pleine de sel : 12 mètres

Et sans lunettes ?

Oui, vous avez tout compris…

L’impression ?

C’est simple quand je jouais avec mes filles dans les « plaines de jeux Â» vous avez dĂ©jĂ  vu ces bateaux immobiles au milieu des bacs Ă  sables ? Quand pour amuser vos enfants vous prenez la barre de ce navire et que vous mimer une tempĂŞte.

Pareil, idem, même sensation de ne pas bouger…

Et moi en plus pour dĂ©tendre l’atmosphère je dis : • « Ben, il n’y avait pas de mouettes… Â» (en rapport avec le dicton : • « Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer »)

Bon cela ne la faisait même pas sourire…

Action .

Je ne me rappelle mĂŞme pas avoir mis en route.

Mais le rĂ©sultat : « Sir Perkins Â» a dĂ©placer les montagnes… A voir la couleur de l’eau j’ai du sabler mĂ©chant les tourteaux et les crabes au fond de l’eau. Et la quille, ben oui…

Bon du coup, je mets mes lunettes, propres.

Plus tard beaucoup plus tard nous arrivons au port, Cath et son homme quand même n’avaient pas encore pris leurs douches… Quand même ….